السلام عليكم و رحمة الله تعالى و بركاته
J'ai reçu un courriel ce matin de la part d'un ami, c'était une petite histoire, un rappel en même temps, et j'aimerais bien la partager avec vous.
Bonne lecture

Après 21 ans de mariage, j'ai commencé à trouver une nouvelle lueur d'amour.

Depuis un moment, j'ai commencé à sortir avec une femme autre que ma femme et... c'était l'idée de ma femme qui m'a dit un jour : « Je sais très bien combien tu l'aimes! »

La femme avec qui ma propre femme voulait que je sorte était... ma mère... qui est devenue veuve depuis 19 ans, mais... à cause des activités de la vie courante, mes trois enfants et d'autres responsabilités, je ne lui rendais visite que rarement.

Un jour je l'ai contacté et je l'ai invitée à dîner..., elle me demanda : « tu vas bien? ». Elle n'était pas habituée à recevoir des appels de ma part à cette heure-ci.

Elle s'est inquiétée, mais je l'ai rassurée : « Oui je vais très très bien, mais je voulais passer un moment avec toi maman ».

« Nous deux, seuls? » demanda-t-elle; elle a réfléchi un peu puis elle répondit : « Oui j'aime bien cela! »

Jeudi, après le travail, je suis passé chez elle pour la prendre... j'avais un peu du trac... En arrivant chez elle je l'ai trouvé aussi perturbée. Elle m'attendait devant la porte... dans une belle robe! Il semble que c'était la dernière robe que mon père lui avait achetée... avant sa mort. Avec un sourire angélique, maman me dit :

« J'ai dit à tout le monde qu'aujourd'hui je vais sortir avec mon fils. Ils sont tous contents et ils attendent impatiemment ce que je vais leur raconter à mon retour. »

Nous sommes allés à un restaurant exceptionnel, calme et magnifique... ma mère tenait mon bras comme si elle était La Première Dame. Nous étions assis, j'ai commencé à lire le menu, car elle ne pouvait lire que l'écriture large. Tandis que je lisais, elle me contemplait avec un large sourire sur ses lèvres ridées... elle m'a dit : « C'était moi qui te lisais quand tu étais petit »

Je répondis : « Le moment est venu pour te rendre un peu de ce que tu as fait pour moi. Ne te dérange donc pas maman »

On a beaucoup discuté pendant le dîner. Rien d'inhabituel, mais... c'était de vielles histoires et de nouvelles... Sans nous rendre compte, le temps s'est écoulé et nous n'avons pas remarqué que minuit fût passé. À notre retour, devant sa porte elle me dit : « Je suis d'accord pour une autre sortie, mais cette fois-ci ce sera moi qui vais payer! »... j'ai embrassé sa main et je l'ai salué.

Quelques jours plus tard, maman est décédée d'une crise cardiaque... cela s'est produit ci vite que je n'avais pas eu le temps de lui faire quoi que ce soit.

Quelques jours après, j'ai reçu une lettre postée de la part du restaurant dans lequel nous avions eu ce dîner... avec une remarque écrite de sa propre main me disant : « J'ai payé d'avance, car je savais que je ne serais pas là... l'essentiel, le repas est payé pour deux personnes, toi et ta femme. Tu ne pourras savoir l'importance de cette nuit pour moi.... je t'aime mon fils! »

À ce moment-là, j'ai vraiment compris ce que signifie le mot « aimer » et... « je t'aime » et... ce que signifie l'expression de cet amour pour l'autre.

Rien de plus important que les parents, surtout la mère... donne-leur le temps qu'ils méritent. Ceci est un droit divin et leur propre droit et cela ne peut être reporté.

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Après la lecture de cette histoire, je me suis rappelé de l'histoire de celui qui demanda à Abdallah ibn Omar (qu'Allah soit satisfait de lui) : « Ma mère est très âgée et ne peut plus bouger. Elle dépend complètement de moi. Je la porte partout même pour aller faire ses besoins et parfois elle ne peut se retenir et fais ses besoins sur moi alors que je suis en train de la porter; penses-tu que j'ai payé ma dette envers elle? »

Abdallah ibnou Omar lui répondit : « tu n'as même pas payé une seule des contractions quand elle t'a mis au monde! Car elle fait cela et tu lui souhaites la mort pour te délasser, alors que tu le faisais quand tu étais petit et elle te souhaitait la vie »